Occident‑Chine : les synergies inattendues
🗞️ 13ème tribune de notre série mensuelle Les Echos, consacrée aux grandes transformations du XXIème siècle.
Ce serait la fin d'un monde : en tensions géopolitiques croissantes, l'Occident et la Chine scinderaient drastiquement leurs économies ("découplage").
Pourtant en cette année 2025, il s'avère que nombre de grandes entreprises occidentales non seulement maintiennent mais intensifient leurs alliances avec la Chine... : Uber, GSK, AstraZeneca, Siemens, Bosch, Volkswagen Group, Renault Group, Schneider Electric, Dassault Systèmes, Stellantis, Airbus... et malgré les récentes vicissitudes, NVIDIA poursuit ses partenariats avec BYD et Alibaba...
Ce sont en réalité trois stratégies distinctes que déploient les entreprises envers la Chine :
- Par entraînement ;
- Par repli défensif ;
- Par synergie d'innovation.
Cette dynamique contre‑intuitive est passionnante parce qu'elle ouvre peut‑être un nouveau modèle pour l'avenir : divergences géopolitiques et convergences business au cas par cas…
Je propose de qualifier ce modèle d'« interdépendance conflictuelle ».
Il permet à chaque empire d'affirmer sa singularité identitaire et géopolitique, pendant que certaines de ses grandes entreprises cultivent leur prospérité dans le camp d'en face… tant que les intérêts mutuels ne sont pas compromis.
📰 Publié le 15 décembre par Les Echos : https://lnkd.in/eaa9kJB3
Ce serait la fin d'un monde : en tensions géopolitiques croissantes, l'Occident et la Chine scinderaient drastiquement leurs économies ("découplage").
Pourtant en cette année 2025, il s'avère que nombre de grandes entreprises occidentales non seulement maintiennent mais intensifient leurs alliances avec la Chine... : Uber, GSK, AstraZeneca, Siemens, Bosch, Volkswagen Group, Renault Group, Schneider Electric, Dassault Systèmes, Stellantis, Airbus... et malgré les récentes vicissitudes, NVIDIA poursuit ses partenariats avec BYD et Alibaba...
Ce sont en réalité trois stratégies distinctes que déploient les entreprises envers la Chine :
- Par entraînement ;
- Par repli défensif ;
- Par synergie d'innovation.
Cette dynamique contre‑intuitive est passionnante parce qu'elle ouvre peut‑être un nouveau modèle pour l'avenir : divergences géopolitiques et convergences business au cas par cas…
Je propose de qualifier ce modèle d'« interdépendance conflictuelle ».
Il permet à chaque empire d'affirmer sa singularité identitaire et géopolitique, pendant que certaines de ses grandes entreprises cultivent leur prospérité dans le camp d'en face… tant que les intérêts mutuels ne sont pas compromis.
📰 Publié le 15 décembre par Les Echos : https://lnkd.in/eaa9kJB3