N’affaiblissons pas les entreprises
Ici et là fleurissent des tentations visant à brider, voire répudier les entreprises et leurs principes essentiels. Performance, valeur ajoutée, innovation, croissance, seraient des mirages, ou des dévoiements cyniques et délétères face aux nouveaux défis du monde.
Les ambitions et exigences de l’heure sont nombreuses, qui justifieraient ces mises en cause : changement climatique, paix, justice sociale, pouvoir d’achat, art de vivre, dialogue des cultures, dialogue avec l'autre, harmonie avec le vivant, reconquêtes de souveraineté, santé, éducation, etc.
Ne nous trompons pas de combat. C’est précisément l’ampleur de ces défis présents et à venir qui justifie la performance des entreprises, leur capacité à générer de la valeur ajoutée, de l’innovation, de la croissance pour y répondre.
Les entreprises sont les sources de valeur ajoutée, pour elles‑mêmes et pour l’ensemble de la collectivité.
Les entreprises, en elles‑mêmes, créent des emplois, distribuent des salaires.
Les entreprises participent à l’intérêt général par leurs contributions financières, impôts et prélèvements.
Les entreprises s’engagent massivement sur des enjeux de bien commun, climatiques, sociétaux, de souveraineté.
Les entreprises ont une puissance d’innovation et des capacités d’adaptations qui apportent des réponses aux défis du monde.
Le progrès de demain ne s’accomplira pas sans performance, sans ressources financières, sans capacités d’innovation, sans croissance.
Le progrès de demain, c’est aller vers l’idéal et comprendre le réel comme disait Jaurès à propos du courage.
Le progrès de demain, c’est aligner des business models puissants et des finalités d’intérêt général ; c’est privilégier l’innovation vertueuse et fédératrice.
Les entreprises ne seront pas le problème, mais une large partie de la solution. Nous en aurons besoin, plus que jamais, au cours des prochaines années.
N’affaiblissons pas les entreprises.